Avion ou train, gare ou terminal : l’agressivité de certains voyageurs ne dépend plus du mode de transport mais semble bien ancrée dans les comportements.
En mai dernier, la CSAE et la DGAC lançaient un registre national pour qualifier les incidents, de l’insulte à l’agression physique, dans tous les aéroports français.
Il y a quelques jours, Le Parisien relatait l’agression violente d’une agente commerciale de la SNCF. L’occasion de rappeler que l’entreprise ferroviaire avait déjà lancé, il y a plusieurs années, une campagne d’affichage dans les grandes gares et les réseaux sociaux, pour témoigner sa solidarité envers ses agents et lancer « un appel à tous se respecter ».
Le parallèle est clair : qu’il soit voyageur aérien ou ferroviaire, le « PAXI » (PAX abréviation communément utilisée pour passager à laquelle on ajoute le « I » d’indiscipliné) se comporte de la même façon et met en danger la sûreté des opérations comme la sérénité des autres passagers et des équipes. En pointant ces dérives dans divers articles (ici et ici), la CSAE souhaite alerter sur un sujet de société durable et récurrent.
Multiplier les dispositifs de suivi, prévenir et former, harmoniser les sanctions et soutenir les équipes en première ligne, voici les pistes qui doivent faire consensus. Car lutter contre l’agressivité du quotidien, c’est aussi permettre un transport sûr et accessible au plus grand nombre.